Lore:Nécromancie
La nécromancie, aussi appelée les arts nécromantiques ou arts noirs, est la manipulation des âmes ou corps de défunts.[1][2] Les dragons l'appellent alok-dilon.[3] Les pratiquants des arts noirs sont appelés nécromanciens. Différents groupes et cultures maintiennent une variété de positions sur ce qui constitue exactement la nécromancie. Au sens le plus large, la nécromancie peut être comprise comme étant toute forme de manipulation de l'âme.[4] Certains la considèrent comme une sous-catégorie de l'école de conjuration de la magie, puisque toutes deux impliquent d'invoquer des esprits et de se servir du pouvoir d'Oblivion.[5] Cependant, la nécromancie évoque généralement la manipulation d'âmes de personnes mortelles et la réanimation de leurs corps.[2] Typiquement, cette manipulation d'âme est accomplie en liant une âme à une forme physique préparée au préalable par le nécromancien.[6]
La nécromancie est généralement considérée comme immorale dans la plupart des cultures, et parfois même illégale, puisqu'on considère qu'elle contrevient au processus naturel de la vie et de la mort et viole la dignité des esprits. Par contre, ce n'est pas toujours le cas, et les risques et mérites de la nécromancie sont le sujet de nombreuses controverses au cours des siècles.[1][7][8] Beaucoup des connaissances sur le sujet sont attribuées à des influences daedriques, spécifiquement à Molag Bal.[2] Molag Bal est aussi considéré comme le père des vampires, des créatures mortes-vivantes qui ont souvent une affinité pour la nécromancie ou travaillent aux côtés de nécromanciens.[9][10] Le vampirisme est souvent considéré comme directement lié à la nécromancie.[2][11][12][13]
Les défenseurs des arts noirs décrient sa censure, certains lamentant le sacrifice du savoir à l'autel de l'opinion publique.[1][7] Un argument souvent donné en faveur de la nécromancie est que d'en atteindre une compréhension adéquate et éthique est vital pour combattre les forces qui donnent justement une réputation si infâme à la pratique. Ils minimisent les dangers qui y sont associés et critiquent ce qu'ils voient comme un fossé illusoire entre la nécromancie et d'autres écoles. La conjuration, l'enchantement, le mysticisme, et potentiellement d'autres ont des liens avec la nécromancie. Les opposants des arts noirs soulignent qu'il ne s'agit pas de censure, mais plutôt de prudence et d'éthique nécessitant que la pratique de ces arts soit limitée aux mages les sages et les plus dignes de confiance, dans l'unique but d'en combattre l'exercice par d'autres. Ils mettent également en évidence que toute institution magique met sa survie en danger en ne tenant pas compte de l'opinion publique envers la nécromancie, et qu'il est impossible de simplement s'"essayer" à la nécromancie sans corrompre son âme, puisque même le sort le plus simple requiert de verser du sang. Ainsi, malgré la nature imbriquée des écoles de magie, toute étude de la nécromancie est trop extrême en soi pour être avisée, et s'y plonger garantit presque la destruction de ceux qui la pratiquent.[1]
Les arts noirs
L'âme, ou animus[14], est la force animatrice de l'univers trouvée chez toutes les créatures. Les mystères de cette force sont non seulement inconnus des mortels, mais également incompréhensibles, puisqu'ils transcendent les limites du savoir des mortels. Tous les mages qui ont tenté de déverrouiller les secrets des âmes ont fini par disparaître sans laisser de trace. Il n'est cependant pas nécessaire de comprendre les secrets des âmes pour exploiter leur énergie. Si les étudiants modernes de la conjuration se contentent de se servir des âmes "blanches" de créatures inférieures, la nécromancie est la branche des arts des arcanes qui récolte et utilise des âmes "noires" de mortels.[15] Des individus de toutes les races civilisées de Tamriel ont pratiqué la nécromancie. Certaines membres de races intelligentes non civilisées, comme les gobelins, ont également démontré une aptitude pour la pratique.
Les maîtres de la nécromancie peuvent réanimer des sujets morts depuis longtemps, bien que la plupart des adeptes aient besoin d'un corps frais, typiquement un qui est mort depuis moins de trois jours. Tenter de réanimer des sujets sans avoir les connaissances et l'entraînement nécessaires peut résulter en une liaison incomplète de l'âme, menant à un bris du lien entre le sujet et le maître qui permet au corps de se retourner contre le nécromancien.[16] La nécromancie attire l'œil de personnes ayant des objectifs divers, comme la poursuite du pouvoir. À travers l'histoire de Tamriel, des protecteurs du peuple se sont vus obligés de sceller et d'abandonner des cryptes plutôt que de lutter contre les hordes de morts-vivants qui y avaient été réanimées par des nécromanciens.
Certains sorts nécromantiques nécessitent les restes de personnes âgées dû au haut niveau d'énergie nécrotique produit par la dégradation naturelle de la vie. Selon une théorie, plus une chose vivante vieillit, plus elle accumule de l'énergie nécrotique naturellement tandis que la vie qui l'habite se dégrade.[17]
La nécromancie attire l'œil de personnes sur de nombreux chemins, tel que la poursuite du pouvoir. À travers l'histoire de Tamriel, les protecteurs du peuple ont été forcés de sceller et d'abandonner des cryptes plutôt que d'éliminer les hordes de morts-vivants réanimées par des nécromanciens.
Les nécromanciens ont longtemps cherché à raffiner leurs talents et à trouver de nouvelles applications à leur art. Comment la nécromancie est pratiquée est ultimement déterminé par les buts, les habiletés et la moralité du praticien. Plusieurs ne désirent que le pouvoir. Les nécromanciens doués peuvent invoquer des armées entières de morts-vivants s'ils ont les ressources nécessaires.[10] Il est typique pour les nécromanciens de poursuivre des expériences et objectifs scientifiques spécifiques (au début, du moins). La nécromancie attire également des sadiques qui recherchent simplement le plaisir de causer du tort, et plusieurs de ceux qui ne partagent pas cet intérêt finissent par y céder dû à l'effet de corruption des arts noirs.
L'une des motivations derrière la nécromancie est la poursuite de la résurrection. Plusieurs nécromanciens commencent à pratiquer ces arts dans l'espoir de ramener des personnes qu'ils aiment à la vie.[18][19][20] Si des récits suggèrent que quelques nécromanciens aient eu un certain succès avec la résurrection, étant capables de lier une âme au corps qu'elle habitait de son vivant, accomplir une "vraie" résurrection ne semble pas de leur ressort.[21][22]
Serviteurs nécromantiques
Parmi les nombreuses choses que les nécromanciens ont appris au cours des ères est que la capacité du serviteur du nécromancien à suivre des ordres semble corréler avec l'intelligence de serviteur pendant sa vie. Ainsi, exécuter des rites nécromantiques sur des animaux ne produit que des chiens de garde au mieux, et les instruments de la destruction de l'invocateur au pire. Les squelettes doivent être préparés correctement avant de pouvoir être réanimés pour qu'ils aient une structure stable. Tous les os cruciaux doivent être présents et placés aux endroits appropriés. Les nécromanciens emploient une variété de méthodes pour attacher et renforcer les squelettes à des points stratégiques pour qu'ils puissent bouger correctement. Bien que la plupart des morts-vivants peuvent être réanimés encore et encore, les squelettes sont relativement fragiles et peuvent rarement servir plus d'une fois.[23] Les nécromanciens démontrent souvent une préférence pour les squelettes malgré tout parce qu'ils sont plus propres que des zombies et autres serviteurs de chair, et plus rapides au combat.[24]
Les nécromanciens emploient souvent des animaux, comme des crabes des vases en Morrowind, pour retirer la chair indésirable des corps. Si un corps est trop décomposé pour servir correctement, mais serait utile en tant que squelette, le nécromancien le dépose simplement près d'un marais et laissent la faune locale préparer les os pour eux. Les nécromanciens ont trouvé des moyens de réanimer des corps modérément décomposés ou même démembrés en rattachant certaines parties à l'aide de bandes de cuir et en utilisant des boyaux de chat pour recoudre les entailles.[23] Il est même possible de réanimer un corps constitué de la chair d'une multitude de créatures.[25] Cependant, ces serviteurs "zombies" sont relativement idiots et faibles. Avec un peu de temps et d'effort, un nécromancien peut momifier un corps. Après avoir fait tremper le corps dans un bain de sel pendant au moins un mois, les organes vitaux sont retirés et le corps est enveloppé dans un tissu de lin. Une fois que le corps est réanimé, le résultat est un serviteur plus fort et résistant, capable de comprendre des ordres plus complexes et d'agir de son propre chef.[23]
Les nécromanciens ont développé un grand nombre de manières innovantes de manipuler des âmes. Par exemple, un nécromancien peut réanimer un corps en invoquant du givre autour d'un corps, puis en imprégnant d'un esprit loyal le givre plutôt que le corps. Le serviteur qui en résulte ne peut qu'accomplir les tâches les plus basiques, mais requiert relativement peu de connaissances nécromantiques à créer.[26]
La voie de la liche
Relativement peu de nécromanciens sont parvenus à se transformer en liches, mais plusieurs considèrent que devenir une liche est l'objectif ultime de la nécromancie. Des travaux érudits et des contes spéculent sur les méthodes par lesquelles quelqu'un peut devenir une liche. Une seule manière de faire est comparativement bien connue, et la majorité des détails de celle-ci demeurent bien cachés.[27][nb 1][nb2]
Atteindre l'état de liche est une entreprise risquée, unique à chaque nécromancien qui tente sa chance.[27] Ceci requiert une volonté et une connaissance nécromantique extraordinaires, ainsi qu'une relique magique d'un grand pouvoir et une pléthore d'âmes noires. Le nécromancien lance un sort nécromantique puissant sur ses sujets et se sert de la relique magique comme point focal. Le sort est conçu pour voler des âmes mortelles dans un procédé incroyablement douloureux. Ceci est intentionnel: pour que le rituel fonctionne, les âmes doivent être arrachées de leurs corps avec autant de souffrance que possible. Collecter et torturer des âmes de cette manière est crucial à l'"ascension" vers l'état de liche.[28]
Une autre facette importante de la transformation en liche est que le nécromancien doit transférer sa propre âme dans un objet physique. Le folklore tamrielique a depuis longtemps reconnu ce fait, mais des récits perpétuent souvent l'idée fausse qu'une liche peut être tuée en détruisant cet objet physique. En fait, un nécromancien ne dépend sur l'objet pour contenir son âme que pendant le transfert (dont la durée varie selon le nécromancien). Une fois que le transfert complété et que l'âme du nécromancien a quitté son corps, l'ascension de la liche est complétée, et l'objet physique contenant l'âme devient insignifiant.[27] Une liche est ainsi créée: un corps réanimé par lui-même, animé par l'âme qui l'habitait durant sa vie.[2]
Cependant, si l'objet contenant l'âme du nécromancien se voyait perdu ou détruit avant que le transfert soit complété, l'ascendance échouerait et le nécromancien mourrait immédiatement. Les nécromanciens sont reconnus pour réaliser des rituels de près d'une semaine dans le cadre de leur ascendance, au cours desquels ils créent des Sables de résolution comme réceptacle pour leur âme.[27][29]
La nécromancie bienveillante
La légende de Vastarië raconte une histoire de Vanus Galérion et Mannimarco et montre un exemple d'une nécromancienne compatissante. Tandis que Mannimarco cherchait à obtenir du pouvoir par l'application directe d'énergies nécromantiques, Vastarië chercha, et trouva, une manière de retarder la libération d'une âme consciente après la mort afin qu'elle soit consultée, et que son savoir soit conservé, avant de lui permettre d'entrer paisiblement en Aetherius (plutôt que de la capturer).
Travailler avec des sujets qui sont morts naturellement est considéré comme préférable par de nombreux nécromanciens, si ce n'est que pour attirer moins d'attention.[23] Il semble que Vastarië cherchait spécifiquement à éviter de tourmenter ou capturer de manière permanente des âmes, et son objectif semblait être d'aider la société plutôt que d'accumuler du pouvoir pour elle-même. Elle ne pouvait s'aligner avec les objectifs de Mannimarco concernant les arts noirs, mais elle découvrit également que Galérion ne pouvait tolérer ses expériences au sein de la Guilde des mages, malgré les protections contre l'abus qu'elle avait élaborées. Elle parvint à s'entourer d'un petit groupe d'étudiants, mais le réseau clandestin de Mannimarco et ses promesses de pouvoir se montrèrent bien plus efficace pour ce qui est du recrutement. Vastarië finit par disparaître, et la méthode nécromantique cruelle de son ancien ami continua de se répandre sur Tamriel.[6]
Le traité De la nécromancie semble encourager une méthode compatissante de manipuler les âmes. Tandis que la majorité des textes sur la nécromancie encouragent les novices à commencer sur des corps frais[23], De la nécromancie décourage cette pratique parce que le "propriétaire original" du corps reste lié au corps pendant des jours, mois, et même années après la mort. Ce "cordon ombilical spirituel" s'affaiblit avec le temps, mais plus il est fort, plus le propriétaire original s'opposera au nécromancien. Le nécromancien est généralement capable de gagner ce combat, mais malgré tout, ceci tourmente l'esprit du propriétaire original.[nb 3]
Un autre exemple de nécromancie responsable est l'utilisation de nécromancie "pratique" par des membres des Indomptables durant leurs exploits. Leur opinion sur la nécromancie est qu'il s'agit d'une école de magie comme les autres, dont les applications bénéfiques sont dissimulées par son caractère tabou. [30] Peu d'Indomptables s'empêcheraient de se servir de cette magie si elle signifiait la différence entre la vie et la mort.[30] En effet, certaines des techniques apprises aux membres sont basées sur la magie nécromantique.[31] Yisareh, membre des Indomptables, a écrit La nécromancie bienveillante, ça existe, un texte servant à souligner les aspects positifs de l'usage de la nécromancie à des fins bienveillantes.[8] Bien que la nécromancie soit souvent associée avec des personnes malfaisantes, les Indomptables sont vus sous un jour positif puisqu'ils sont reconnus pour avoir exploré les plus grands donjons de Nirn, d'Oblivion, et même d'endroits obscurs comme la Cité mécanique pour des trésors et de la gloire. Ils ont donc acquis la réputation d'avoir mis fin à de nombreuses menaces.
L'ancien Ordre de la Lune cachée des Khajiit a autrefois aidé des dro-m'Athra à sauver leurs âmes grâce à la nécromancie; ils possèdent les os de Khajiit morts, leur permettant de combattre pour leurs alliés vivants. S'ils peuvent faire face à la vérité de leurs péchés et atteignent l'illumination par la victoire au combat pour se souvenir de leur identité réelle, leurs âmes peuvent parfois être libérées de l'emprise de Namiira.[32][33] Cependant, certains dro-m'Athra résistent à la purification par cette méthode et ne peuvent être sauvés.[34]
Histoire
Bien que la réanimation de morts fut pratiquée depuis avant l'avènement de l'Histoire écrite, la plupart des premières lois sur la nécromancie la bannissaient sous peine de mort. Elle était bannie par l'Ordre des Psijiques, qui la considéraient comme dangereuse et hérétique. Plus tard, la Guilde des mages la bannît également. Ce bannissement resta en place pendant l'histoire entière de la Guilde (et le Synode reprit le flambeau[35]), bien que certains archimages au cours des ans aient ignoré cet interdit, et que d'autres aient même été suspectés de pratiquer les arts noirs en secret.[1] Et malgré tout, plusieurs mages indépendants ont exploré la nécromancie au cours de l'Histoire.
Mannimarco, le Roi des Vers, a été décrit comme le premier nécromancien.[UOL 1] Bien que certains croient qu'il est un Altmer,[36] il dit être un Aldmer.[37] Cependant, s'il est vraiment un Aldmer, ceci ferait de lui l'une des personnes "vivantes" les plus anciennes de Tamriel. Il serait alors né durant l'Ère méréthique, et il dit avoir fait l'expérience du milieu de la Première ère durant son entrevue pour Où étiez-vous quand le Dragon s'est brisé ?. À ce moment, la Cassure du Dragon brisa la ligne de temps linéaire, la rendant non-linéaire, et il fut appelé anachroniquement le dieu des Vers.[38] Le poème Mannimarco, Roi des vers l'appelle la "première liche immortelle au monde",[39] mais ce poème place son ascension en tant que liche après qu'il ait rencontré Vanus Galérion durant la Deuxième ère.[39] Si son ascension était vraiment si tardive, il y a alors eu plusieurs liches immortelles avant lui.[40]
Les arts noirs tels qu'ils sont connus aujourd'hui ont commencé avec Mannimarco. Il considérait que la plupart des nécromanciens étaient des "imbéciles et faibles", et ne saluait que les habiletés de ses serviteurs: l'Ordre du Ver noir. Le seul obstacle qu'il craignait était Arkay. Les bénédictions d'Arkay inhibaient et contrecarraient les perversion nécromantiques, particulièrement la Loi d'Arkay, qui protège un corps contre la réanimation lorsque appliquée correctement par un rituel réalisé par un acolyte d'Arkay. Mannimarco ordonnait à ses acolyte de miner les efforts d'Arkay à chaque opportunité, espérant qu'un jour, il pourrait complètement éradiquer son influence.[41][42][nb 4]
Mannimarco et Vanus Galérion se rencontrèrent au début de la Deuxième ère, alors qu'ils étaient des étudiants de l'Ordre des psijiques.[43] Ils devinrent ennemis lorsque Mannimarco se mit à réanimer et manipuler des morts, ce que Galérion et l'Ordre condamnaient, et qui mena à l'expulsion de Mannimarco. Il se rendit sur le continent de Tamriel, où il commença à fonder l'Ordre du Ver noir. On suspecte que la montée de la nécromancie au travers du continent est l'une des raisons pourquoi Galérion a obtenu la permission de former la Guilde des mages. Alors que Mannimarco répandait son influence, Galérion en fit de même, et la rivalité entre les deux anciens Psijiques culmina lors d'une bataille près de la Tour de Céporah entre leurs acolytes et les légions de morts-vivants de Mannimarco. À la fin, on croyait Mannimarco et Galérion morts, mais les forces de Galérion obtinrent la victoire. Cette victoire s'avéra illusoire, puisque Mannimarco s'était transformé en liche immortelle.[39][44] En tant que dernière disgrâce pour son rival, il aurait supposément fait de Galérion son serviteur mort-vivant.[29]
Bien qu'ils disparaissaient pendant des décennies à la fois, Mannimarco et ses acolytes revinrent inévitablement affliger la Guilde des mages avec des plans infâmes au cours des siècles suivants. Leur influence sur l'évolution des arts des arcanes est considérée comme omniprésente.[45] Galérion suspectaient que l'Ordre était responsable de la création de la popularisation de la capture d'âmes, une sous-catégorie de la nécromancie, chez les mages du continent.[46] Des dirigeants de nombreux endroits se sont révélés susceptibles de fermer les yeux, par peur ou avarice.[23] Mannimarco aurait été tué vers la fin de la Troisième ère[29], bien que ses acolytes croyaient qu'il avait en fait atteint l'état de divinité, et ne pouvait réellement mourir.[47] Quoi qu'il en soit, la nécromancie a certainement survécu.
L'Archipel de l'Automne et Thras
L'Archipel de l'Automne était la terre natale de non seulement Mannimarco, mais aussi du clan altmer Direnni dont on se souvient comme des premiers à avoir débloqué des sercrets de l'invocation d'âmes. Néanmoins, la terre des Altmer est probablement encore moins accueillante pour les nécromanciens que Val-Boisé. Une élite d'Altmer est autorisée à étudier la nécromancie, mais leurs recherches semblent centrée sur la recherche d'un moyen d'allonger la durée de vie des mortels plutôt que sur les usages plus conventionnels des arts noirs.[23] Malgré tout, ces nécromanciens ratifiés sont l'exception à une règle très stricte. Toute investigation sur la manipulation des âmes, incluant la capture d'âmes, est affiliée à la nécromancie et donc interdite.[4] La nécromancie non sanctionnée dans l'Archipel est sujette aux pires châtiments possibles.[23][48]
L'animosité des altmer envers la nécromancie a peut-être été intensifiée par leur long combat contre les Sload de Thras, qui se sont longtemps servi de leur maîtrise des arts noirs pour infliger des horreurs aux habitants des îles. Presque toutes les histoires ou rumeurs les concernant a rapport avec la nécromancie d'une manière ou d'une autre. Quand les Rougegardes sont arrivés en Tamriel en 1E 808, ils emmenèrent avec eux la tradition d'enterrer leurs criminels sur des îles au large de leurs côtes. les Sload n'hésitèrent pas à se servir de ces cimetières insulaires, les transformant en laboratoires pour leurs nécromancie. Les Rougegardes repoussèrent les envahisseurs, mais des rapports concernant des Sload vivant près de lieux habités de Stros M'Kai à Abibon-Gora surgirent jusqu'à la Troisième ère.[49] Des marchands sload étaient reconnus pour acheter des esclaves à Larme, et des rumeurs sur des vaisseaux aériens sload transportant des cadavres achetés à Senchal circulaient vers la même époque. Dû à leur intérêt pour les cadavres tamrieliens, on spécule que les Sload, tout comme les Dunmer, s'abstiennent de pratiquer la nécromancie sur d'autres membres de leur race.[23][nb 7]
Bordeciel
En Bordeciel, les nécromanciens opèrent de manière souvent aisée. Ceci est dû au terrain inhospitalier fournissant de nombreux lieux isolés où travailler, ainsi qu'au climat froid aidant à préserver les corps (si l'on peut les retrouver dans la neige).[23] Tandis que la population générale en temps moderne semble aussi opposée à la nécromancie que dans toute autre province, ce ne fut pas toujours le cas parmi les Nordiques, et ces terres ont une histoire compliquée avec la nécromancie.[nb 1][nb 6]
Dans l'ancien Bordeciel, les puissants prêtres-dragons du Culte draconique enterraient leurs adeptes avec eux, les obligeant par des rituels nécromantiques à les servir dans la mort. Chaque nuit, des draugrs se passent le relais pour se prostrer devant leur maître et lui transférer une partie de leur énergie vitale afin de le préserver, puis retournent se reposer et récupérer leur propre énergie.[50] Ces draugrs sont considérés comme différents de ceux réanimés par des nécromanciens (le terme "draugr" pouvant référer à n'importe quel Nordique mort-vivant).[51] Cette pratique de lier des serviteurs à leur maître dans la mort a apparemment été abandonnée par les Nordiques suite à la défaite du Culte draconique pendant l'Ère méréthique, qui fut éradiqué en 1E 140.[52][53][44] Les anciens Nordiques étaient aussi reconnus pour enfermer leurs tombes dans une glace enchantée appelée stalhrim pour protéger les corps des nécromanciens, bien que la pratique fut également abandonnée.[54][55] Malgré tout, les Nordiques ont continué d'inhumer leurs morts de la même façon. La pléthore de cadavres bien conservés dans des tertres sur les terres nordiques en fait un coffre aux trésors pour les nécromanciens entreprenants, qui peuvent prendre contrôle de ces draugrs en les imprégnant d'esprits loyaux.
Par les temps modernes, la nécromancie est pratiquée en secret par de nombreux hors-la-loi. Rencontrer un groupe de nécromanciens dans une grotte isolée ou un tertre est un danger bien connu pour tous ceux qui se risquent à l'aventure. À l'Académie de Fortdhiver, elle est même considérée comme une étude arcanique légitime tant qu'elle est exercée dans la discrétion et selon les règles de l'Académie.[52]
Durant la Guerre du Diamant rouge, Potéma, la Reine-Louve de Solitude, a transformé son royaume en "terre de mort". Elle et ses nécromanciens ont réanimé des armées de morts-vivants en se servant de leurs ennemis tombés et a lancé assaut après assaut sur l'Empire jusqu'à ce qu'elle soit enfin vaincue en 3E 137.[9] Vers 4E 201, un cadre de nécromanciens a tenté d'invoquer et de lier son esprit, mais leurs efforts furent déjoués par le Dernier Enfant de dragon. L'esprit extraordinairement puissant de la Reine-Louve fut banni de Tamriel avant qu'elle ne puisse causer d'autres dégâts au monde des mortels.[52]
Tel que noté dans la section d'Hauteroche, les Crevassais ont une longue histoire avec la nécromancie (bien qu'elle ait été interdite chez certaines tribus par le passé).[56] Les Crevassais sont souvent appelés hommes-sorcières d'Hauteroche, un nom qui leur est donné dû à leur utilisation de la sombre "magie de Crevassais".[57] Bien qu'on croit qu'Hircine est la source de la nature sombre de la magie utilisée par les sorciers crevassais[58], Molag Bal est capable d'offrir un pouvoir similaire aux Chante-tombes. Le nom "Chante-tombe" est donné à certains nécromanciens crevassais négociant des contrats avec Bal[59] en échange du pouvoir de contrôler les morts.[60] En effet, les Chante-tombe peuvent contrôler les cadavres en plantant des graines de vignes de sangrépine dans le corps de leur victimes. Les "dons" de Molag Bal peuvent laisser le corps du Chante-tombe dans un état de décomposition.[61]
Cyrodiil
Malgré le bannissement de la nécromancie en Morrowind et au sein de la Guilde des mages, elle reste techniquement légale en Cyrodiil. En fait, à plusieurs moments dans l'histoire de la Province impériale, la nécromancie fut abondamment pratiquée et même publiquement tolérée. La seule période connue durant laquelle la nécromancie aurait supposément été abolie au sein de l'Empire serait durant le règne de Reman II à la fin de la Première ère.[62]
Les Ayléides, les elfes perdus de Cyrodiil, auraient possédé un savoir nécromantique extraordinaire.[63] Leur utilisation d'armées mortes-vivantes est bien connue, bien que des légendes parlent de pactes conclus avec des Princes daedriques plutôt que talents nécromantiques en soi.[64] Certaines des cités-états ont ouvertement pratiqué la nécromancie pendant des générations durant l'Ère méréthique. La cité d'Abagarlas, qui était un pilier du culte de Molag Bal, était particulièrement reconnue pour les hordes de morts-vivants qu'ils envoyaient contre leurs ennemis.[65]
On sait que l'Empire a employé au moins quelques nécromanciens, à qui l'on confiait les corps de criminels et traîtres pour qu'ils s'en servent dans la pratique de leur art.[23] Durant la Guerre des Alliances vers 2E 582, la Guilde des mages était en disgrâce en Cyrodiil et bannie de la Cité impériale. L'Ordre du Ver noir semblait monter en pouvoir.[66] Mannimarco contrôlait l'Empire depuis les coulisses[67], et il entretenait des liens serrés avec les hommes-sorcières de Hauteroche.[44][nb 2] Jagar Tharn pratiquait la nécromancie durant son usurpation de l'identité de l'empereur Uriel Septim VII, et se servait de serviteurs morts-vivants.[68] Après que le Champion éternel ait prouvé qu'il était une menace sérieuse, le Mage de guerre impérial corrompu planifia de se servir du corps du héros comme d'un serviteur mort-vivant, préservant les souvenirs de ce dernier, mais il ne parvint pas à le tuer et son plan ne s'est jamais concrétisé.[69]
Elsweyr
Elsweyr est reconnue comme étant relativement accommodante pour ce qui est de la nécromancie. Les Khajiit se montrent peu ou pas indignés face aux sépultures découvertes, et des cadavres peuvent apparemment être achetés au port de Senchal. Si les corps se décomposent rapidement dans les forêts, les déserts d'Elseweyr préservent les corps pendant des siècles, permettant aux nécromanciens doués de s'en servir relativement facilement. La manière selon laquelle les corps sont enterrés dans les déserts, sous un simple petit cairn de pierres, est aussi idéale pour les nécromanciens à la recherches de ressources.[23]
Hauteroche
Les nécromanciens opèrent typiquement sous terre en Hauteroche, puisque la population trouvent généralement la pratique ignoble. Malgré tout, des voyageurs peuvent se retrouver à la merci d'un nécromancien s'ils se montrent imprudents. On dit de ceux qu'on appelle les Chante-tombes, les hommes-sorcières les plus puissants de Hauteroche, qu'ils ont un talent extraordinaire pour contrôler les morts.[44] Durant la Guerre des Alliances vers 2E 582, l'un de ces Chante-tombes, nommé Angof, a profané Cath Bedraud, le grand cimetière de la noblesse brétonne[51], et cherchait à contrôler tout Glénumbrie. La Garde du Lion de l'Alliance de Daguefilante, qui était résolument opposée à la nécromancie, est éventuellement parvenue à repousser et vaincre Angof. Un groupe de nécromanciens pratiquant le trafic de cadavres sur l'île de Betnikh furent aussi exterminé à la même époque.[45]
Malgré tout, la nécromancie a continué d'affliger Hauteroche pendant les siècles suivants. En 3E 253, le peuple de Dwynnen se trouva sous le joug d'une liche et de ses hordes de morts-vivants, bien qu'elle fut vaincue par Othrok, le futur baron de ces terres. En 3E 267, ce dernier mena une coalition de nations d'Hauteroche pour vaincre l'Usurpateur Camoréen, dont les armées mortes-vivantes mettaient l'ouest de Tamriel à feu et à sang depuis plus d'une décennie.[70]
Une ancienne tradition impose la crémation pour la majorité des Brétons décédés, surtout dans le nord d'Hauteroche. Les peuples du sud, par contre, suivent souvent la tradition impériale selon laquelle les morts sont enterrés dans un tombeau funéraire, ce qui signifie qu'il y a des cimetières, comme Cath Bedraud, prêts à être exploités par des nécromanciens. Hauteroche part en guerre souvent, et de nombreux pratiquants des arts noirs trouvent leurs ressources sur les champs de bataille.[23] Les égouts d'Haltevoie seraient également propices au marché noir nécromantique.[71]
Le folklore bréton n'attribue pas tout esprit vagabond à un acte de nécromancie. Les "hantises" surviendraient lorsqu'une personne meurt et que son esprit refuse simplement de quitter. Elles sont considérées comme communes à certains endroits, comme dans les landes de Glénumbrie.[72]
Certains des anciens druides de Galen pratiquaient la nécromancie en tant que domaine légitime de foi se concentrant sur la fin de la bénédiction de vie d'Y'ffre.[73]
Lenclume
Bien que la majorité des Rougegardes abhorrent la nécromancie, leur profonde dévotion pour leurs ancêtres décédés a également mené à la haine de toute interaction avec les morts-vivants, les laissant particulièrement vulnérables face aux nécromanciens.[74][75][76] Il semble que leur révulsion envers la nécromancie ait contribué à leur aversion de l'utilisation de la magie en général.[77]
Les Ash'abah sont un groupe de Rougegardes qui se sont fait un devoir de purifier les mausolées et de détruire les morts-vivants partout où ils se trouvent. Dû à leur proximité avec les morts-vivants, ils sont traités comme un mal nécessaire par un grand public rougegarde peu reconnaissant. Ils sont exilés et envoyés vivre comme des nomades dans les environs de Lenclume, à toujours chasser leurs proies.[44] Durant la Première ère, dans le cadre d'un accord avec les Tu'whacca, trois guerriers Anseï sacrifièrent leurs âmes pour créer les Parades des Anseï - des reliques magiques empêchant même les nécromanciens les plus puissant de réanimer les morts.[78]
Marais noir
Les corps se décomposent rapidement dans le Marais noir, ce qui rend la tâche très difficile pour les nécromanciens. Ce problème est aggravé par l'abondance de maladies, les tribus argoniennes militantes, et de nombreuses autres difficultés présentées par la vie au Marais noir. Les Argoniens pratiquant la nécromancie sont une rareté, puisqu'ils vivent dans le présent et perçoivent les morts comme faisant partie du passé, là où ils doivent rester. Certaines tribus comme les Veeskhleel communient avec les morts et ont ainsi acquis une sombre réputation.[79] Quelques nécromanciens sload auraient prétendument opéré dans le Marais noir avec succès, bien qu'ils restaient près de la côte.[23]
Morrowind
Dû à leur pratique traditionnelle du culte des ancêtres, les Dunmer dénoncent véhément la nécromancie qu'ils considèrent comme un mal absolu, et elle est bannie dans leur terre natale de Morrowind.[23] Cependant, les races humaines de Tamriel associent souvent ce culte des ancêtres et leur magie spritituelle avec la nécromancie, ce qui est en partie responsable de la sombre réputation des Elfes noirs au travers du continent. Les Dunmer voient ces idées fausses des humains comme de l'ignorance, puisque la nécromancie en dehors des rituels claniques est considérée comme odieuse en Morrowind.[80][nb 5]
Cette distinction faite par les Dunmer était essentiellement insignifiante pour les races humaines, que les Dunmer considéraient, ainsi que les races bestiales, comme similaires à des animaux. Alors que les Dunmer considéraient la manipulation nécromantique d'un autre Dunmer aberrante, la pratique de la nécromancie sur des restes humains, de races bestiales ou d'animaux n'était pas interdite. Les Telvanni en particulier étaient reconnus pour leur maîtrise de la nécromancie, bien qu'on dit qu'ils ne profaneraient pas le cadavre d'un Dunmer.[80] Certains recouvraient leur peau d'écritures magiques apparaissant comme des tatouages blancs servant de glyphes de protection contre les morts-vivants.[UOL 2]
Sous le Troisième empire, des responsables impériaux ont reconnu les pratiques du culte des ancêtres dunmer et de la magie spirituelle en tant que religion, et protégea la liberté des Dunmer d'exercer ces pratiques tant qu'ils ne menaçaient pas la sécurité de l'Empire. En privé, la majorité des responsables impériaux considéraient ces pratiques comme nécromantiques, ou du moins barbares. Au cours de la Troisième ère, l'opinion des Dunmer sur la nécromancie a évolué. Vers la fin de l'ère, la pratique de la nécromancie sur n'importe laquelle des races "acceptées" était généralement vu comme une abomination.[80] Vers l'année 3E 427, Morrowind était la seule province où la nécromancie était illégale. Cependant, elle est demeurée viable pendant un certain temps dans la province dû à la pratique de l'esclavage, qui avait longtemps permis aux nécromanciens de Morrowind d'obtenir autant de cadavres qu'ils pouvaient acheter.[23]
Orsinium
Les cadavres orques sont très recherchés par les nécromanciens pour leur peau durable et leur os forts. Un groupe de nécromanciens a tenté d'établir un marché pour obtenir des corps orques avec Orsinium vers la fin de la Troisième ère, bien que l'on ignore quelle réception ils ont reçu.[23]
Val-Boisé
Les Bosmer de Val-Boisé démontreraient une extrême intolérance envers la nécromancie. De plus, bien qu'ils ne pratiquent typiquement pas les rituels d'Arkay pour protéger leurs morts des nécromanciens, leur pratique rituelle du cannibalisme réduit la disponibilité des corps, faisant de Val-Boisé un endroit particulièrement inhospitalier pour les nécromanciens.[23] Leur animosité envers la nécromancie pourrait peut-être être exagérée, puisque plusieurs individus montrent peu d'inquiétude face à la réanimation des morts.[81]
Il y a longtemps, quand de nombreux Ayléides vivaient à Val-Boisé, ils établirent la ville d'Hectahame, bâtie sur un site au pouvoir immense, le Cœur de Val-Boisé. Un nécromancien dont le nom s'est perdu dans l'Histoire manipula le pouvoir vivifiant du Cœur pour réanimer une horde de morts-vivants si puissante que la cité a dû être scellée pour la contenir.[82] En 3E 249, l'Usurpateur Camoréen fut capable d'amasser une grande armée de Daedra et de morts-vivants en Val-Boisé, et prit le contrôle de la province en tout juste deux ans.[83][84]
Autres plans
Le Cairn de l'âme
Les nécromanciens sont reconnus pour conclure des marchés avec les Maîtres idéaux du Cairn de l'âme. En échange d'âmes, les nécromanciens reçoivent l'habileté d'invoquer des armées de morts-vivants du plan, quoiqu'ils se fassent souvent prendre au piège et finissent coincés dans le Cairn.[85]
Havreglace
Durant la Coalescence de l'Interrègne, Havreglace, le plan daedrique de Molag Bal, devint le terrain de rassemblement de l'assaut nécromantique de Mannimarco sur Tamriel. Le Château du Ver, bâti par des esclaves sans âme, était le dernier arrêt d'innombrables innocents avant que leurs âmes soient arrachées et qu'ils deviennent eux aussi des esclaves morts-vivants.[45]
Les Îles trémensides
Les Îles trémensides de Shéogorath, prince daedrique de la folie, possède son propre style de nécromancie et de morts-vivants. Des squelettes uniques assemblés de façon médiocre et d'origine inconnue appelés massacreurs sont communs dans les nombreuses ruines des Îles. Une habitante, Relmyna Verenim, a conduit des recherches nécromantiques dans les Îles pendant de nombreuses années. Elle démontrait un grand talent dans la création d'atronachs de chair. Elle est responsable de la création du premier et du deuxième Gardien des portes, un atronach de chair géant chargé de garder l'entrée aux Îles. Une majeure partie de son travail était centrée sur la douleur physique et psychologique qu'elle pouvait provoquer chez ses sujets. Elle les démembrait de plusieurs façons avant de les réanimer et de les forcer à se battre encore et encore. Elle en conclut que les effets du démembrement n'était pas consistent au sein des espèces, écrivant: "Que ce soit chez les humains ou chez les animaux, l'ablation d'un membre, fût-il fonctionnel comme la main ou périphérique comme la queue, a des effets variés sur le sujet, effets davantage relatifs au caractère individuel qu'au capital biologique ou culturel." Ses études profitaient évidemment d'une énorme variété de sujets sur lesquels expérimenter.[86] L'"Appétit des reptiles" était une expérience impliquant de former un lien proche, apparemment familial entre des reptiles de différentes espèces, puis de les convaincre de s'entretuer et de se manger les uns les autres.[87] Le projet "Sang molosse" consistait en l'injection de sang de zombie dans des molosses pour les rendre plus féroces.[88] Dans un autre projet, elle testa la tolérance à la douleur chez des femmes enceintes, finissant par les éventrer avant de les ressusciter.[89] Elle planifiait de créer un guide sur la façon dont le retrait de certaines extrémités chez la population générale pourrait mener à une meilleure société.[86]
La Lune du Nécromancien
Suivant le Voile de l'ouest, l'Ordre du Ver noir en vint à croire que Mannimarco, leur Roi des vers, était devenu le Dieu des vers, tel que représenté par la Lune du Nécromancien, ou le Revenant. L'Ordre maintient qu'il les libérera lors du Jour du Jugement dernier, et construit des autels qui, lorsque frappés par la lumière de la Lune du Nécromancien, convertissent les grandes gemmes spirituelles en gemmes spirituelles noires capables de capturer l'âme d'une personne mortelle consciente.[47]
Galerie
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Un nécromancien de l'Alliance de Daguefilante (ESO)
Notes
Voir également
- Pour de l'information spécifique aux jeux, veuillez lire les articles d'Arena, de Daggerfall, de Oblivion, de Skyrim, d'ESO, et de Blades.
- Culte de Moelle-noire
Livres
- Âmes noires et blanches
- Arkay, l'ennemi
- Chemin de l'éminence
- Civilité et étiquette : Morts-vivants
- Complots du mage crevassais
- De la nécromancie
- De l'invocation des squelettes
- Épode des parades des Anseïs
- Grimoire de Louna : tousse-cadavres
- Guide de l'ascension : devenir une liche
- Journal d'Arondil
- Journal d'expérimentations
- La légende de Vastarië
- La Nécromancie appliquée
- La nécromancie moderne en Tamriel
- La préparation des cadavres
- L'art et la folie v. 1
- La saga du Ver
- La sorcellerie, ce n'est pas de la nécromancie !
- Légions profanes
- Le procès des arts noirs
- Les ancêtres et la nécromancie chez les Dunmers
- L'exode
- Livre de Nécromancie de N'Gasta
- L'Ordre du Ver noir
- Lune du nécromancien
- Malédiction de Mal Sorra
- Mannimarco, Roi des vers
- Mémo de la guilde sur la capture des âmes
- Nécromancie : le grand débat
- N'Gasta ! Kvata ! Kvakis !
- Palla
- Revenants blasphématoires
- Sacrilège et chaos dans Alik'r
- Tome de la mort-vie
- Une passion pour la mort
- Zombies : nouvelles expériences
Références
- ↑ 1,0, 1,1, 1,2, 1,3 et 1,4 Le procès des arts noirs
- ↑ 2,0, 2,1, 2,2, 2,3 et 2,4 Légions profanes
- ↑ Dialogue de Durnehviir dans Skyrim
- ↑ 4,0 et 4,1 Archives du maître du savoir/Télenger l'artificier répond à vos questions
- ↑ Dialogue de Sérana dans Skyrim
- ↑ 6,0 et 6,1 La légende de Vastarië
- ↑ 7,0 et 7,1 Nécromancie : le grand débat
- ↑ 8,0 et 8,1 La nécromancie bienveillante, ça existe
- ↑ 9,0 et 9,1 Biographie - La Reine-Louve
- ↑ 10,0 et 10,1 Journal d'Aldimion
- ↑ Revenants blasphématoires
- ↑ Vampires de Vvardenfell, Volume I
- ↑ Dialogue générique sur les vampires dans Morrowind
- ↑ L'esprit des Daedra
- ↑ Âmes noires et blanches
- ↑ L'art et la folie v. 1
- ↑ Dialogue de Fennorian dans ESO
- ↑ Journal de Mercano
- ↑ Journal de Maître Pellingare
- ↑ Journal de Lu-ah
- ↑ L'exode
- ↑ De la nécromancie
- ↑ 23,00, 23,01, 23,02, 23,03, 23,04, 23,05, 23,06, 23,07, 23,08, 23,09, 23,10, 23,11, 23,12, 23,13, 23,14, 23,15, 23,16 et 23,17 La préparation des cadavres
- ↑ De l'invocation des squelettes
- ↑ Journal de Reezal-Jul
- ↑ Journal d'expérimentations
- ↑ 27,0, 27,1, 27,2 et 27,3 Chemin de l'éminence
- ↑ Guide de l'ascension : devenir une liche
- ↑ 29,0, 29,1 et 29,2 Événements d'Oblivion
- ↑ 30,0 et 30,1 Dialogue d'Yisareh durant la quête Dans les osselets dans ESO
- ↑ Les habiletés d'Indomptable Bouclier d'os et Orbe nécrotique
- ↑ Dialogue de Mazza-Mirri dans ESO: Elsweyr
- ↑ Pierre d'expiation
- ↑ Pierre de bannissement
- ↑ Cours de Faralda dans Skyrim
- ↑ Nouveau guide impérial de Tamriel/Hauteroche
- ↑ La saga du Ver
- ↑ Où étiez-vous quand le Dragon s'est brisé ?
- ↑ 39,0, 39,1 et 39,2 Mannimarco, Roi des vers
- ↑ Apparition d'anciennes liches telles que le Roi de Miscarcand dans Oblivion
- ↑ Arkay, l'ennemi
- ↑ Les Consécrations d'Arkay
- ↑ Galérion le Mystique
- ↑ 44,0, 44,1, 44,2, 44,3 et 44,4 EGT
- ↑ 45,0, 45,1 et 45,2 Événements d'ESO
- ↑ Mémo de la guilde sur la capture des âmes
- ↑ 47,0 et 47,1 Lune du nécromancien (livre)
- ↑ Minutes du tribunal aldmeri
- ↑ Guide de poche de l'Empire, Troisième édition/Autres contrées
- ↑ Parmi les draugrs
- ↑ 51,0 et 51,1 Écrans de chargement dans ESO
- ↑ 52,0, 52,1 et 52,2 Événements de Skyrim
- ↑ Temples du culte du Dragon
- ↑ Dialogue de Graring dans Bloodmoon
- ↑ La chute du Prince des Neiges
- ↑ Guide des clans de la Crevasse
- ↑ Guide de poche de l'Empire, Première édition/Hauteroche
- ↑ Écran de chargement du bois de Vernim dans ESO
- ↑ Dialogue de Zhagush gro-Korlag dans ESO
- ↑ Nouveau guide impérial de Tamriel/Bangkorai
- ↑ Dialogue d'Angof le Chante-tombe dans ESO
- ↑ Réman II : Les limites de l'ambition
- ↑ 63,0 et 63,1 La Lucereine
- ↑ L'Amulette des rois
- ↑ Journal de Curano
- ↑ La nécromancie moderne en Tamriel
- ↑ Chroniques des Cinq compagnons
- ↑ Événements d'Arena
- ↑ Dialogue de Jagar Tharn dans Arena
- ↑ La chute de l'usurpateur
- ↑ Les égouts d'Haltevoie : une brève histoire
- ↑ Fantômes de Glénumbrie
- ↑ Journal du druide Anwas
- ↑ Épode des parades des Anseïs
- ↑ L'ensevelissement de Feremuzh
- ↑ Rapport de la nécropole de Motalion
- ↑ Fahamal, marchand
- ↑ Dialogue de Garde du trône Farvad dans ESO
- ↑ Dialogue de Bolu dans ESO: Murkmire
- ↑ 80,0, 80,1 et 80,2 Les ancêtres et la nécromancie chez les Dunmers
- ↑ Carnets de recherche du verger des ossements
- ↑ Cœur de Val-Boisé (livre)
- ↑ Brève histoire de l'Empire
- ↑ Les réfugiés
- ↑ Événements de Dawnguard
- ↑ 86,0 et 86,1 Laboratoire - 12e jour
- ↑ Appétit des reptiles
- ↑ Sang molosse - 7e jour
- ↑ Songerie improductive
- ↑ Notes d'Huleeya pour Cosadès
- ↑ Dialogue du seigneur draugr Aesliip dans Bloodmoon
Note : Les références suivantes sont considérées comme des sources non-officielles. Elles sont incluses pour compléter cet article et peuvent ne pas faire autorité ou être concluantes.
- ↑ Diffusion Youtube de The Lore of The Elder Scrolls Online, 2:42-3:40
- ↑ Billets de Ted Peterson dans Playing Houses
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