Lore:Confrérie noire

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La Confrérie noire est une guilde d'assassins voilée dans l'ombre et le mystère qui fut active partout en Tamriel. Bien que leur domaine ne soit certainement pas légal, leur existence a typiquement été tolérée ou ignorée.[1] Lorsqu'un individu représentant la loi s'intéresse de près à leurs activités, la Confrérie s'en remet à une combinaison de pots-de-vin, de chantage, de coercition et de meurtre pour demeurer cachée. Ils ont entretenu une forte rivalité avec la Morag Tong depuis la Deuxième ère. La Confrérie est aussi connue pour sa vénération du Père de la terreur, Sithis (le chaos personnifié, aussi appelé le Vide).[2][3]

Organisation

Une ancienne tablette sur laquelle sont écrits Les Cinq principes
La Mère de la nuit, telle que vue dans Skyrim
Un Parleur communiquant avec un assassin près d'une statue représentant la Mère de la nuit

Comme toute organisation, la Confrérie noire obéit à des règles auxquelles tous ses membres sont soumis, quoique la sévérité de l'adhérence à ces règles peut varier selon la direction.[4][5] Ces règles interreliées sont les Cinq principes: les membres ne doivent jamais déshonorer la Mère de la nuit, trahir la Confrérie, désobéir à ou refuser un ordre d'un supérieur, voler les biens d'un Frère noir ou d'une Sœur noire, ou tuer un Frère noir ou une Sœur noire.[6] Contrevenir à l'un de ces principes invoque la Colère de Sithis, ce qui, selon les rumeurs, ne serait pas qu'une tournure de phrase.[6][7]

Dans le cadre de circonstances extrêmes, l'extermination volontaire d'un sanctuaire entier peut être ordonnée. Ce rite ancien, appelé la Purification, est exécuté par la Main noire dans le but de débarrasser la Confrérie de toute méfiance et traîtrise, les âmes des victimes étant offertes à Sithis en signe de loyauté, et dans l'espoir d'éliminer les traîtres.[8]

Par contraste avec la vénération de la Morag Tong du Prince daedrique Méphala, la Confrérie vénère le Vide—Sithis.[9] Ils voient cependant leurs assassinats davantage comme des affaires, voyant leur devoir d'un œil économique plutôt que religieux ou honorable.[1][9] Ils sont donc perçus comme plus pragmatiques que la Morag Tong.[10] Ces différences ont causé une amère hostilité entre les deux organisations.

La Confrérie noire a toujours été menée par la Mère de la nuit.[1] Certaines histoires suggèrent que la Mère de la nuit moderne est le fantôme de la première, qui est l'épouse de Sithis et a assassiné leurs cinq enfants en son honneur.[9] D'autres disent que ce n'est qu'un titre honorifique donné à la direction du moment.[11] D'autres encore croient qu'il s'agit de Méphala[2], communément considérée comme la "Patronne de la Confrérie noire".[12] Dans tous les cas, la méthode la mieux connue et la plus infâme de louer les services de la Confrérie est d'exécuter le Sacrement noir, un rituel profane qui permettrait d'être entendu directement par la Mère de la nuit.[3] Ce rituel implique de poignarder des morceaux de cadavre (incluant un cœur, un crâne, des os et de la chair) dans un cercle de chandelles à l'aide d'une dague frottée sur des pétales d'obscurcine en chuchotant la prière: "Mère adorée, Mère adorée, envoyez-moi votre enfant, car les péchés des indignes doivent être lavés dans le sang et la peur."[3][13][14] Hiérarchiquement, sous la Mère de la nuit se trouve la Main noire, composée d'une Oreille noire, aussi appelée Écoutant, et de quatre Parleurs, aussi appelés Annonceurs.[7] L'Oreille noire entend les mots de la Mère de la nuit, et relaie ses ordres aux Parleurs, qui envoient un Frère ou une Sœur pour finaliser l'arrangement et accomplir le meurtre.[7][3] Leur identité est bien cachée, même au sein de l'organisation.[7]

Au cours d'une majorité de l'histoire de la Confrérie, ils ont eu une relation spéciale avec les Argoniens, qui forment une secte unique au sein de la Confrérie appelée les Sombres-écailles.[15] La Confrérie recrute généralement en entrant en contact avec des meurtriers prometteurs[4], mais dans le Marais noir, ceux nés sous le signe de l'Ombre sont confiés à la naissance à la Confrérie noire. Un Sombres-écailles juvénile est ensuite entraîné dans les arts de la furtivité et de l'assassinat, et vit en servitude pour le royaume d'Argonia. Tout Sombres-écailles atteignant l'âge adulte est accepté dans la Confrérie noire en tant que membre à part entière. Si un Sombres-écailles déserte la Confrérie, la peine est la mort.[15] Durant la Quatrième ère, cependant, la tradition des Sombres-écailles semble avoir disparu.[5]

Membres notables

Main noire
Sanctuaire de Cheydinhal
  • Ocheeva (Dirigeante)
  • Rasha (Dirigeant)
  • Shaleez (Silencieuse)
  • Havilstein Sangblanc (Silencieux)
  • Cicéron (Gardien)
Sanctuaire d'Épervine
Sanctuaire de la Côte d'or
  • Astara Caerellius (Dirigeante)
  • Terenus (Annonceur)
Sanctuaire de Xith-Izkul

Histoire

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Origines

Le Sacrement noir, tel que vu dans Legends

Les origines de la Confrérie noire sont connectées à la Morag Tong, bien que la nature exacte de cette connexion reste débattue par les historiens.[9] On croit généralement qu'en 1E 2920, la Morag Tong assassina l'empereur Reman III[2], probablement à la demande de Versidue-Shaie, son successeur.[16] En 2E 324, ils assassinèrent Versidue-Shaie lui-même, déclenchant une frénésie auprès de la noblesse de Tamriel. La Morag Tong devint rapidement illégale partout sur le continent, à l'exception de Morrowind.[1]

Une théorie populaire propose que la Confrérie se serait scindée de la Tong pour des raisons religieuses. Suite au contrecoup de l'assassinat du potentat Versidue-Shaie, la Tong en appela au Tribunal, le plus important pouvoir en Morrowind à l'époque, afin d'assurer leur survie.[2] Méphala, que la Tong vénérait, était considérée par le peuple dunmer comme l'Anticipation du Tribun Vivec.[2][17] En échange pour la survie de leur organisation, la Tong remplaça sa vénération de Méphala pour celle de Vivec. La division a pu survenir à ce moment—la Tong acceptant de vénérer Vivec et de limiter leurs activités aux traditions datant de la Première ère et à la rivalité entre les Maisons, tandis que la Confrérie noire s'y serait opposée.[2] Une théorie similaire propose que suite à l'assassinat de Versidue-Shaie et à la persécution de la Morag Tong qui s'en suivit, Sithis aurait parlé à un ancien membre de la Tong et réclamé la formation d'une nouvelle guilde d'assassins, qui le vénérerait lui plutôt que Méphala, et viserait à "lier la mort et les affaires" et à satisfaire la faim que le Vide a pour les âmes.[9]

Une autre histoire, provenant d'une entrevue supposée entre l'auteur Enric Milnes et la Mère de la nuit, raconte que la Confrérie viendrait de la Guilde des voleurs, et non de la Morag Tong. Milnes fut tué peu après la publication de cette entrevue. Ce récit raconte que, à un moment durant la Deuxième ère, quelques membres de la Guilde des voleurs trouvaient plus efficace d'étrangler les occupants d'une maison lorsqu'ils volaient les biens d'une maison.[11] La femme, qui allait plus tard être connue sous le nom de Mère de la nuit, croyait que la Guilde devrait reconnaître et permettre le meurtre, mais les dirigeants de l'époque étaient en désaccord (et le sont toujours[18]), croyant que cette décision serait mauvaise pour les affaires. Sans se laisser décourager, elle aurait fondé le syndicat du meurtre qui allait devenir la Confrérie noire.[11] La connexion avec la Morag Tong n'aurait émergé que suite à l'assassinat du potentat Savirien-Chorak et de ses héritiers en 2E 430[1] ou 2E 431[19], quand de nombreux assassins de la Morag Tong quittèrent l'organisation en difficulté et rejoignirent le syndicat en pleine montée.[11][20] Qui a réellement tué le dernier potentat n'a jamais été clairement établi, bien que certains accordent à la Confrérie noire l'"exercice comptable" des Akavirois.[1]

En plus de toute cette conjecture, on peut avancer une date hypothétique sur la formation de la Confrérie noire. En 2E 358, une note adressée à un "Frère" fut trouvée sous le plancher d'une maison abandonnée dans le village nordique de Jallenheim qui décrivait une guerre entre la Confrérie et la Tong. Des historiens spéculent que cette note est une rare preuve de la guerre entre les deux organisations meurtrières.[2] Il s'agirait donc de la première preuve de l'existence de la Confrérie noire. Environ cinquante ans plus tard, en 2E 412, la reine Arlimahera d'Hégathe écrivit dans ses journaux que sa famille louaient les services de la Confrérie depuis l'époque de son grand-père. En combinaison avec la note trouvée à Jallenheim, ceci place la formation de la Confrérie entre 2E 358 et 360 au plus tard.[1]

La Colère de Sithis

Un messager de la Main noire, tel que vu dans Legends

Durant les siècles suivant la chute du Second Empire, la Confrérie noire montra le pouvoir qu'elle possédait. Durant l'Interrègne, ils prospéraient dans la Côte d'or, tuant de nombreux nobles, incluant la "gouverneure provinciale" d'Anvil auto-déclarée, Fortunata ap Dugal, et le primat Artorius de l'Ordre des Heures.[21] En 3E 41, l'héritier de Tiber Septim, Pelagius Septim I, fut tué par la Confrérie noire pendant qu'il priait dans le Temple de l'Unique.[22]

Vers 3E 325, la Confrérie noire fut décimée par une vicieuse lutte interne. Certains suspectent que le conflit avait rapport avec le Rasoir de Méhrunes, un artéfact longuement recherché par la Confrérie pour sa capacité à tuer sa cible d'un seul coup. La Confrérie eut ensuite une forte présence dans la région de la Baie d'Iliaque, possédant un hall de guilde dans presque tous les villages et toutes les villes en 3E 405. Le quartier général de l'organisation à ce moment était l'Asile nocturne. Avant le Voile de l'Ouest en 3E 417, un officier de l'une des cités de la Baie d'Iliaque était près de découvrir l'emplacement secret de l'Asile. Un assassin fut envoyé pour se débarrasser de cet officier. Plusieurs croient qu'il s'agissait d'un assassin de la Confrérie, mais l'assassin était en fait une personne qui avait invoqué Méphala et reçu cette tâche de sa part en échange pour la Lame d'ébonite.[23]

En 3E 421, un membre de la Confrérie noire nommé Greywyn Blenwyth commença sa propre croisade contre la Confrérie. Croyant avoir reçu l'ordre de Sithis de faire de la Confrérie une organisation composée entièrement de vampires, il fonda l'organisation nommée les Balafres pourpres dans le but d'éliminer la Main noire, prendre le contrôle de la Confrérie et convertir ou tuer les membres restants. Sa tentative échoua quand un des membres des Balafres le trahit auprès de la Main noire, qui déclara la deuxième Purification de l'histoire de la Confrérie dans le but d'éliminer les Balafres. Greywyn Blenwyth et Rowley Ouïe-de-loup en furent les seuls survivants, et Greywyn se réfugia dans l'Abîme du mépris où il aurait supposément reçu une seconde vision indiquant sa désapprobation envers son vampirisme, dont il aurait ensuite choisi de se guérir. Son destin est inconnu.[24]

Emprise à Vvardenfell

Malgré un large contingent en Morrowind continental, les activités de la Confrérie noire sur l'île de Vvardenfell était presque inexistante.[25] En 3E 427, la Confrérie tenta de prendre prise sur l'île et s'allia avec les Dagonites, des fidèles de Méhrunes Dagon qui leurs offrirent refuge. La Confrérie comme les Dagonites furent férocement repoussés par la Tong; la Mère de la nuit, Severa Magia (qui s'était approprié le titre), avait élu domicile dans un secret insuffisant, et fut assassinée[26], tout comme de nombreux autres membres de la Confrérie dans la province. La Morag Tong récupéra sur leurs corps les Fils du Tisseur que la Confrérie leur avait dérobé.[27]

La même année, le roi Hlaalu Helseth de Morrowind loua les services de la Confrérie afin d'assassiner le Nérévarine, qu'il craignait de voir usurper son pouvoir. En retour, le Nérévarine retraça les assassins jusqu'à leur sanctuaire dans le district des Manoirs du vieux Longsanglot et tua leur dirigeant local, un membre de haut rang nommé Dandras Vules, découvrant du même coup qu'il était en possession d'un contrat signé par la "Mère de la nuit" (presque certainement Severa Magia) et un certain "H" que l'on peut déduire comme étant le roi Helseth.[28] Même une fois Vules mort et leur refuge dévasté, la Confrérie noire n'était pas complètement détruite; ils tentèrent d'assassiner la reine Barenziah, mais échouèrent face au Nérévarine qui la protégait. Des preuves suggèrent que cette tentative d'assassinat ne visait pas réellement la reine Barenziah, mais plutôt le Névérarine, à nouveau.[29] On ignore si le roi Helseth avait un rôle à jouer dans cette tentative, ou si la Confrérie cherchait à se venger soit d'Helseth (en tuant Barenziah), soit du Nérévarine, ou des deux.

La troisième Purification

Un Parleur de la Main noire, tel que vu dans Oblivion

En 3E 433, la Confrérie noire de Cyrodiil fut victime d'une trahison. Mathieu Bellamont, un Parleur de confiance, tentait secrètement de détruire la Confrérie noire pour se venger du meurtre de sa mère.[30] Un nouveau membre de la Confrérie monta rapidement dans les rangs et devint un Silencieux de la Main noire, effectuant la Purification du sanctuaire de Cheydinhal et étant manipulé par le traître, tuant la majorité des membres de la Main noire en les prenant pour de simples cibles.[30][7] Les Parleurs restants, incluant Bellamont, se rendirent à la crypte de la Mère de la nuit sous la statue de la vieille femme chanceuse à Bravil pour recevoir son conseil. Bellamont y révéla sa traitrise et fut tué. La Mère de la nuit fit du nouveau membre son Oreille noire.[7] La Confrérie commença à se reconstruire, mais la perte de la moitié de la Main noire et la Purification du sanctuaire de Cheydinhal laissait la branche de Cyrodiil dans un piteux état à la fin de la Troisième ère.

La chute de la Confrérie noire

Les deux cents années suivantes furent difficiles pour la Confrérie. Une combinaison de facteurs externes comme internes ont non seulement empêché la Confrérie de réellement récupérer, mais ont empiré son état. La Grande guerre l'affaiblit autant que le reste de Tamriel, et les émeutes à Bravil, Bruma et Cheydinhal furent particulièrement problématiques. De nombreux sanctuaires et bases d'opérations en Tamriel furent détruits ou évacués. La Grande guerre en particulier eut un coût élevé, l'organisation devenant une cible secondaire pour les deux partis politiques majeurs, et leur présence dans les provinces comme Lenclume fut éradiquée.[31] Ceci rendit presque impossible pour la Confrérie d'organiser des contrats dans ces régions, et affaiblit davantage leur réputation, leur pouvoir et leur influence partout sur le continent.[4][31] Le site d'entraînement pour Sombres-écailles d'Archon dans le Marais noir fut abandonné, et sans nouvelles recrues, la tradition des Sombres-écailles en soi commença à s'effacer.[31]

Uther Nere, l'homme responsable de la chute de la Confrérie noire (Legends)

La Main noire se divisa sur la direction que devrait prendre la Confrérie, certains croyant qu'ils devraient étendre leur influence, tandis que d'autres croyaient qu'ils devraient consolider leur position. En 4E 186, le sanctuaire de Bruma en Cyrodiil fut perdu et presque personne ne survécut à sa destruction, ce qui désorganisa et démoralisa encore plus la Confrérie. Un par un, les sanctuaires dans d'autres provinces tombèrent. À la fin de l'an 4E 187, seuls quatre sanctuaires demeuraient actifs en Tamriel: le quartier général de la Confrérie dans le sanctuaire de Cheydinhal en Cyrodiil, le sanctuaire d'Haltevoie en Hauteroche, le sanctuaire de Corinthe en Elsweyr, et le sanctuaire d'Épervine en Bordeciel.[31]

En 4E 188, la Confrérie noire fut infiltrée par un espion engagé par le père d'Alisanne Dupré, Uther Nere. Il complotait pour anéantir la destruction de la Confrérie noire en tuant l'Oreille noire, qu'il disait avoir tué sa femme.[32] Une fois que l'espion avait infiltré la Confrérie avec succès, l'une des premières tâches qui lui furent assignées était d'assassiner le roi Barynia d'Haltevoie. Haltevoie était sous attaque par des corsaires à ce moment, avec qui le roi travaillait secrètement dans le but de détruire ses propres ennemis à Haltevoie, et le sanctuaire de la Confrérie qui s'y trouvait fut attaqué et détruit.[31][33] On ignore si l'espion assassina finalement le roi ou s'il l'épargna.[33]

Les membres restants de la Confrérie se rejoignant dans les ruines de Bravil

Les membres dirigeants survivants de la Main noire ont ensuite fermé le sanctuaire de Corinthe et déplacé ses membres afin de renforcer la cruciale faction de Cyrodiil. Selon le journal de Cicéron, le chaos politique et social qui engloutissait Cyrodiil et l'Empire permit une énorme flambée de violence entre des trafiquants de skouma de Bravil, causant la mort de quelques membres de la Confrérie, incluant l'Oreille noire, et menant à la destruction de la crypte de la Mère de la nuit.[31]

La destruction de la crypte de la Mère de la nuit n'a cependant pas été causée par une guerre entre trafiquants tel que cru par Cicéron. Suite au succès d'Uther dans sa récolte d'information grâce à son espion, il engagea une armée de mercenaires et mena personnellement l'assaut contre la crypte.[34] Le but ultime d'Uther était de détruire la Mère de la nuit et de tuer sa fille Alisanne Dupré pour mettre fin à la Confrérie noire une fois pour toute. On ignore si l'espion prit finalement le parti de la Confrérie ou demeura loyal à Uther. Dans tous les cas, Dupré mourut en défendant le corps de la Mère de la nuit aux mains de son propre père.[35] Durant la bataille, un assassin nommé Garnag parvint à récupérer le corps de la Mère de la nuit avant qu'il ne soit détruit et gâcha ainsi le plan d'Uther pour la détruire.[31]

Le sanctuaire d'Épervine, tel que vu dans Skyrim

L'Oreille noire étant morte, et la Mère de la nuit n'en choisissant pas de nouvelle, la Confrérie noire fut forcée de se fier au bouche à oreille pour trouver de nouveaux contrats. Afin de préserver le cadavre en détérioration rapide de la Mère de la nuit, les membres survivants de la Main noire réinstaura le rôle ancien de Gardien, qui serait en charge de garder le corps intact pour que son esprit puisse rester en Tamriel et communiquer avec une éventuelle Oreille noire. Malgré tout, la Mère de la nuit resta silencieuse, démoralisant davantage les membres survivants du sanctuaire de Cheydinhal, et ne faisant pas le relai des Sacrements noirs exécutés. Éventuellement Rasha, le dirigeant du sanctuaire de Cheydinhal et dernier membre de la Main noire, se déclara Oreille noire. Cependant, il ne parvint pas à répéter les mots sacrés prononcés par la Mère de la nuit à toutes ses Oreilles noires et confirmés par tous les Gardiens, et il fut tué.[31] Il ne restait plus que trois membres dans le sanctuaire—Cicéron, Garnag et Pontius; puis plus que deux, lorsque Pontius fut tué par un bandit des rues; puis plus qu'un, quand Garnag disparut sans laisser de trace, ayant soit péri ou déserté.[31]

Bientôt, le seul membre de la Confrérie noire connu restant en Cyrodiil était Cicéron, le Gardien, qui perdit la raison dû à la solitude, la démoralisation et au désespoir.[31] En 4E 201, seul le sanctuaire d'Épervine demeurait en activité, et Cicéron y emmena la Mère de la nuit, bien que ses membres ne suivent pas de très près les traditions de vénération de la Mère de la nuit. Astrid, la dirigeante du sanctuaire, le menait simplement comme une organisation de tueurs à gage.[4][31] Le sanctuaire fut détruit vers cette époque, et la majorité, si ce n'est l'entièreté, de ses membres fut tuée. On ignore si Cicéron parvint à atteindre le sanctuaire avant sa destruction. Certains témoignages disent que la Confrérie fut éliminée, tandis que d'autres réclament que la Confrérie a non seulement survécu, mais serait parvenue à assassiner l'Empereur de l'époque, Titus Mede II, que la Mère de la nuit aurait choisi une nouvelle Oreille noire, et que les membres survivants aurait rebâti un vieux sanctuaire à Aubétoile.[36]

Galerie

Voir également

Livres

Références

  1. 1,0, 1,1, 1,2, 1,3, 1,4, 1,5 et 1,6 Les frères des ténèbres
  2. 2,0, 2,1, 2,2, 2,3, 2,4, 2,5 et 2,6 Feu et ténèbres
  3. 3,0, 3,1, 3,2 et 3,3 Un baiser, chère mère
  4. 4,0, 4,1, 4,2 et 4,3 Écrans de chargement dans Skyrim
  5. 5,0 et 5,1 Événements de Skyrim
  6. 6,0 et 6,1 Les cinq principes
  7. 7,0, 7,1, 7,2, 7,3, 7,4 et 7,5 Événements d'Oblivion
  8. Dialogue de Lucien Lachance dans Oblivion
  9. 9,0, 9,1, 9,2, 9,3 et 9,4 La vérité de la Mère de la nuit
  10. La Crise d'Oblivion
  11. 11,0, 11,1, 11,2 et 11,3 Témoin sacré
  12. Événements de Daggerfall
  13. Journal de Claudius Arcadia
  14. Courrier du Cheval noir: Rituels de la Mère de la Nuit
  15. 15,0 et 15,1 Dialogue de Teinaava dans Oblivion
  16. 2920, Dernière année de l'Ère Première, Volume 12 : Soirétoile
  17. Les Anticipations
  18. Disciples du Renard gris
  19. Motifs culturels 1 : les Hauts-Elfes
  20. Guide de poche de l'Empire, Troisième édition/Toutes les ères humaines
  21. Événements d'ESO
  22. Brève histoire de l'Empire
  23. Quête de Méphala dans Daggerfall
  24. Journal de Greywyn
  25. Dialogue d'Apelles Matius dans Morrowind
  26. Quête Exécuter Severa Magia dans Morrowind
  27. Quête Fils du Tisseur dans Morrowind
  28. Quêtes Cible de la Confrérie noire et À la poursuite de la Confrérie noire dans Morrowind
  29. Quête La tentative d'assassinat dans Morrowind
  30. 30,0 et 30,1 Journal d'un traître
  31. 31,00, 31,01, 31,02, 31,03, 31,04, 31,05, 31,06, 31,07, 31,08, 31,09 et 31,10 Journal de Cicéron
  32. Quête L'histoire d'Uther dans Legends
  33. 33,0 et 33,1 Quête Château de Refuge, salle du trône dans Legends
  34. Quête Silverhome on the Water, Uther's Suite dans Legends
  35. Quêtes Night Mother's Crypt et Night Mother's Crypt Part 2 dans Legends
  36. Événements de Skyrim