Lore:Mère de la nuit

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Mère de la nuit
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Mère de la nuit telle que vue dans Legends
Race Inconnue Genre Féminin
Apparaît dans Daggerfall, Morrowind, Oblivion, Skyrim, Legends
La Maîtresse de la Nuit reçut Sotha Sil dans son petit salon, uniquement éclairé par la clarté de la lune. Aussi belle que cruelle, elle était vêtue d'une robe de soie noire et alanguie sur un divan. Ordonnant d'un geste à ses gardes de les laisser seuls, elle offrit du vin à l'ensorceleur. "Vous venez juste de manquer votre ami le duc, susurra-t-elle. Il avait l'air très mécontent, mais nous allons le débarrasser de son problème." "A-t-il loué les services de la Morag Tong afin d'assassiner l'empereur ?" demanda Sotha Sil. "Vous allez droit au but, n'est-ce pas ? Cela me plaît, car je déteste perdre mon temps en vains palabres. Mais vous comprendrez qu'il m'est impossible de vous parler de ce dont nous avons discuté, le duc et moi. Ce serait mauvais pour les affaires."
2920, Hautzénith

À la tête de la hiérarchie de la Confrérie noire se trouve la Mère de la nuit, parfois aussi appelée Maîtresse de la nuit, un esprit immortel révéré et vénéré par la Confrérie. Elle ne rencontre des personnes face à face que dans des circonstances exceptionnelles et apparaît sous une forme fantomatique. Lorsqu'une personne prie pour la mort d'une autre, la Mère de la nuit l'entend et partage les détails de la prière avec son Oreille noire. L'Oreille noire en informe ensuite un Parleur, qui va rencontrer le client pour formuler un contrat. Selon les croyances de la Confrérie noire, elle est l'épouse de Sithis et a porté cinq enfants pour lui.[1]

Personne ne sait exactement qui est la Mère de la nuit. Dans le livre Feu et ténèbres : Les confréries de la mort, on dit que la Mère de la nuit est le Prince daedrique Méphala. Dans un autre livre appelé Témoin sacré, on dit que la Mère de la nuit est un ancien membre de la Guilde des voleurs. Et dans la célèbre série 2920, elle est écrite en tant que la tête de la Morag Tong, la Confrérie noire ne s'en étant séparée que plus tard, dans la Deuxième ère. Une autre femme prétendant être la Mère de la nuit aurait vécu durant la Deuxième ère[2], quoique la femme représentée par la statue de la vieille femme chanceuse de Bravil vivait pendant la Première ère[3], suggérant qu'il s'agit de deux personnes différentes. De plus, Severa Magia du chapitre de la Confrérie noire de Morrowind réclama le titre de "Mère de la nuit" dans la Troisième ère, bien qu'elle ne garda pas ce titre longtemps, et perdit la vie dans le conflit entre la Confrérie et la Morag Tong.

Origines

La vérité de la Mère de la nuit

Suite à l'assassinat du potentat Versidue-Shaie par la Morag Tong en 2E 324, l'organisation fut chassée hors de Cyrodiil et de l'Empire, à l'exception de Morrowind où elle était toujours légale. Peu de temps après, Sithis communiqua avec un membre respecté de la Morag Tong, une femme dunmer dont le nom s'est perdu dans l'Histoire, qui vivait dans un petit village qui allait devenir la ville de Bravil. Sithis se serait confié à elle sur son mécontentement concernant le manque de succès de la Morag Tong, et en particulier sur le faible nombre d'âmes envoyées dans le Vide, et lui dit que son destin était de redresser la situation. Une nuit, Sithis lui rendit visite dans sa chambre et elle tomba enceinte de cinq enfants. Deux ans plus tard, conformément au plan de Sithis, elle tua ses enfants, envoyant leurs âmes dans le Vide pour être confiées à leur père.[1]

Quand les villageois apprirent la nouvelle, ils se retournèrent contre elle, la tuant et brûlant sa maison. Trente ans plus tard, un homme entendit la voix de la Mère de la nuit, qui lui donna la tâche de former une nouvelle guilde d'assassins. Cette guilde ne serait pas dédiée à Méphala mais plutôt au Père de la terreur, Sithis, et marierait les affaires et la mort, permettant au Vide de se remplir d'âmes à nouveau. Ceci serait le récit de la création de la Confrérie noire. Plus tard, la nouvelle guilde récupéra les corps enterrés des anciens membres et les transportèrent jusqu'à un nouveau site d'enterrement, là où se trouvait autrefois la maison de la Mère de la nuit.[1]

Guilde des voleurs

Méphala, que certains disent être la Mère de la nuit (ESO)

Une autre histoire, provenant d'une supposée entrevue entre l'auteur Enric Milnes et la Mère de la nuit, dit que la Confrérie noire serait une branche de la Guilde des voleurs, et non une organisation qui s'est divisée du Morag Tong. Milnes fut assassiné peu après la publication de son entrevue. Ce rapport réclame que, dans la Deuxième ère, quelques membres de la Guilde trouvaient qu'étrangler les personnes occupant la maison dans laquelle ils volaient était plus efficace.[4] La femme, qui deviendrait plus tard la Mère de la nuit, pensait que la Guilde devrait formellement reconnaître et permettre le meurtre, mais les dirigeants de la Guilde étaient en désaccord (et le sont toujours[5]), croyant que cela nuirait aux affaires. Sans se laisser décourager, elle fonda le syndicat du meurtre qui deviendrait plus tard la Confrérie noire.[4] La connexion avec la Morag Tong n'aurait émergé que suite à l'assassinat du Potentat Savirien-Chorak et de sa descendance en 2E 431, quand plusieurs assassins de la Tong démissionnèrent l'organisation en difficulté et joignirent le syndicat en pleine montée.[4][6] Qui a tué le dernier potentat n'a jamais été clairement établi, bien que certains accréditent cet "exercice comptable" des Akavirois à la Confrérie.[2]

Méphala

De nombreuses sources croient que la Mère de la nuit serait en fait le Prince daedrique Méphala. Avant la fondation de la Confrérie noire, Méphala était impliquée dans la création du célèbre culte/société de la Morag Tong, qui dit tuer en l'honneur du Prince. Quand la Morag Tong fut bannie du reste de Tamriel, elle put continuer d'opérer en Morrowind en remplaçant leur vénération de Méphala pour celle de Vivec. La Confrérie noire fut créée au même moment, menée par la mystérieuse Mère de la nuit. La Mère de la nuit serait simplement l'un des nombreux alias de Méphala.[2] Avant le Voile de l'Ouest, une branche de la Confrérie qui opérait dans la Baie d'Iliaque vénérait ouvertement Méphala, qu'ils appelaient aussi la Reine d'Oblivion.[7] Certains au sein même de l'organisation croient que Méphala et la Mère de la nuit ne sont qu'une.[8]

Histoire

Troisième ère

En 3E 427, la Confrérie noire tenta de prendre pied sur l'île de Vvardenfell et s'est alliée avec les Dagonites, les acolytes de Méhrunes Dagon qui leur offraient refuge. Leur dirigeante dans la province—qui s'était appropriée le titre de "Mère de la nuit"—avait secrètement pris résidence sur l'île et fut assassinée par un membre de la Morag Tong.[9] Son successeur en Morrowind, Dandras Vules, ne semble pas avoir eu de liens avec le culte de Dagon, ou tout autre culte religieux, et a simplement transformé la branche de la Confrérie de Longsanglot en tueurs à gage; malheureusement, plusieurs d'entre eux moururent un par un (et plus tard deux par deux) aux mains du Nérévarine. Celui-ci a ensuite infiltré et éliminé leur quartier général sous Longsanglot avant de découvrir qu'ils travaillaient au compte du roi Hlaalu Helseth, sous un contrat signé "à perpétuité" entre Helseth (qui craignait que le Nérévarine menace son autorité) et la Mère de la nuit (presque certainement Magia, avant sa mort). Avec son effronterie typique, en apprenant la mort de Vules et de la majorité de la Confrérie noire sous Longsanglot, et que le Nérévarine n'avait jamais eu l'intention de le défier, Helseth décrivit son emploi d'assassins de la Confrérie de "léger malentendu" et d'"incident regrettable" et tenta de s'acheter les services du Nérévarine. La Confrérie n'avait cependant pas dit son dernier mot et planifia d'assassiner la reine Barenziah, mais quand celui-ci échoua, les preuves démontrèrent que la véritable cible de l'attaque était à nouveau le Nérévarine, qui la protégeait pour l'occasion. Si le roi Helseth était impliqué cette fois, ou si la Confrérie cherchait à accomplir une revanche personnelle contre le Nérévarine, est indéterminé.

En 3E 433, la Confrérie noire de Cyrodiil fut trahie par l'un des siens. Mathieu Bellamont, un Parleur de confiance, avait secrètement pour objectif de détruire la Confrérie et la Mère de la nuit de l'intérieur pour venger l'assassinat de sa mère.[10][11] Un nouveau membre de la Confrérie monta rapidement dans les rangs et devint Silencieux de la Main noire et effectua une purification sur le sanctuaire de Cheydinhal avant d'être manipulé par le traître, tuant d'autres membres de la Main noire.[10] Lorsque les membres survivants de la Confrérie noire consultèrent la Mère de la nuit, enterrée sous la statue de la vieille dame chanceuse de Bravil, le traître se révéla. Le Silencieux mit fin à sa trahison et à sa vie. En récompense pour s'être débarrassé du traître, la Mère de la nuit nomma le Silencieux sa nouvelle Oreille noire et dévoila le véritable pouvoir de la Lame de souffrance.[12]

Quatrième ère

L'Oreille noire Alisanne Dupré (Legends)

En 4E 188, la Confrérie noire fut infiltrée par un espion: le Héros oublié, engagé par le père de l'Oreille noire Alisanne Dupré, Uther Nere. Il complotait pour orchestrer la destruction totale de la Confrérie noire en tuant l'Oreille noire, qui selon lui avait tué sa femme.[13] Uther recevait des rapports de la part du Héros régulièrement et amassa ainsi l'information nécessaire pour détruire la Confrérie. Il recruta une armée de mercenaires pour assiéger la crypte de la Mère de la nuit à Bravil.[14]

Les hommes d'Uther assiégèrent donc la crypte dans l'espoir de détruire à la fois la Mère de la nuit et Dupré. On ignore si le Héros combattit finalement du côté d'Uther ou de la Confrérie noire, mais dans tous les cas, Dupré périt en défendant le cadavre de la Mère de la nuit, incinérée vivante par son père.[15] Durant le combat, un assassin nommé Garnag parvint à récupérer le corps de la Mère de la nuit avant qu'il ne soit détruit. Il l'a ensuite emmené à Cheydinhal, où Cicéron fut nommé Gardien afin de protéger et d'entretenir le corps. La réinstauration de ce rôle ancien était nécessaire afin de préserver le conduit par lequel la Mère de la nuit pouvait rester en Tamriel et communiquer avec une éventuelle Oreille noire.[16]

Sans Oreille noire, la Confrérie fut forcée de se fier au bouche à oreille pour obtenir de nouveaux contrats. La Mère de la nuit était silencieuse pendant cette période, démoralisant les membres survivants à Cheydinhal, et les Sacrements noirs n'étaient pas entendus. Éventuellement Rasha, le dirigeant du sanctuaire de Cheydinhal et dernier membre vivant de la Main noire, se proclama Oreille noire. Il échoua cependant à répéter les mots exécutoires sacrés prononcés par la Mère de la nuit à toutes ses Oreilles noires et confirmés par tous les Gardiens, et il fut tué.[16]

En 4E 201, seul le sanctuaire d'Épervine demeurait actif, Cicéron y emmena donc la Mère de la nuit. On ignore si Cicéron et la Mère de la nuit atteignirent le sanctuaire avant sa destruction. Certains témoignages racontent que la Confrérie n'était plus. Des témoignages contradictoires réclament que la Confrérie a non seulement survécu, mais s'est rebâtie à Aubétoile, et que la Mère de la nuit aurait choisi une nouvelle Oreille noire qui assassina ensuite l'Empereur de l'époque, Titus Mede II.[17]

Le Sacrement noir

Comte Carolus Aquilarios exécutant le Sacrement noir (ESO)

Pour les clients prospectifs désirant entrer en contact avec la Confrérie noire, il est nécessaire de procéder au rituel de la Mère de la nuit, ou Sacrement noir. Ce rituel informe la Mère de la nuit des intentions de celui qui l'exécute. Quand l'Oreille noire prie à la statue de la vieille femme chanceuse de Bravil, la Mère de la nuit partage l'emplacement d'un client prospectif, que l'Oreille noire communique ensuite aux Parleurs de la Main noire.

Tel que documenté dans le livre rare et tabou Un baiser, chère mère, le Sacrement noir implique une effigie de la victime—créée de réelles parties du corps, incluant un cœur, un crâne, des os et de la chair—placée dans un cercle de bougies. Pour procéder au rituel, il faut poignarder l'effigie à répétition à l'aide d'une dague frottée sur des pétales d'obscurcine, tout en chuchotant la prière: "Mère adorée, Mère adorée, envoyez-moi votre enfant, car les péchés des indignes doivent être lavés dans le sang et la peur." Si le rituel est morbide, son intention l'est encore plus: l'invocation d'un assassin mystérieux (toujours habillé d'une robe noire à capuchon selon des témoins) qui reçoit ensuite de l'or en échange du meurtre d'une victime innocente, sans remords et sans regrets.[18]

Oreilles noires connues

Seule l'Oreille noire peut entendre les paroles de la Mère de la nuit. À travers elles, la Mère de la nuit guide la Main noire. Une liste d'Oreilles noires connues:

Artéfacts

La Lame de souffrance, aussi connue sous le nom du Baiser de la Mère de la nuit ou de la Lame de malheur, est une dague rituelle associée à Sithis et la Confrérie noire. On dit que quiconque est tué par cette dague voit son âme envoyée directement au Vide. Elle est nommée d'après la dague dont la Mère de la nuit s'est servi pour tuer ses propres enfants.[20] Elle prend la forme d'une dague d'ébonite ou daedrique qui peut, dans son état le plus létal, tuer instantanément sa cible et dissimuler son porteur.

Les Crocs de Sithis sont un ensemble d'armes datant d'avant la Tombée de la nuit, prenant la forme de soit deux gros œufs[21], soit d'un duo de dagues.[22] Ils sont les seuls artéfacts connus de Sithis. Ils furent offerts à la Mère de la nuit par Sithis, le Sombre époux, qui les offrit aux Sombres-écailles.[23][24] On dit qu'un seul Sombres-écailles portant les Crocs serait capable de dévaster des villes entières non seulement par des tueries en masse, mais aussi en ravageant les récoltes et en causant des famines. Cependant, la majorité est incapable de porter les Crocs en sécurité parce qu'ils se nourrissent de l'esprit et de l'âme de celui qui les porte, causant la folie chez ceux à l'esprit faible, ou les transformant en agents inconscients de Sithis, sans volonté propre.[25]

Voir également

Livres

Notes

  • La Mère de la nuit considèrerait les récits fictifs sur son compte comme sur celui de la Confrérie comme amusants et bons pour les affaires.[4]
  • On ignore si le Héros de Kvatch a pris le rôle d'Oreille noire. Shéogorath fait référence à une tête coupée dans TES V : Skyrim, ce qui pourrait être une référence à la tête décapitée de la mère de Mathieu Bellamont.[26]
  • On ignore si le Dernier Enfant de dragon a rejoint les rangs de la Confrérie noire, ou choisi de la détruire.[17]
  • Le coffret de cartes de tarot officiel de Skyrim comprend la Roue de fortune, une carte montrant Olava la Délicate, accompagnée d'une description selon laquelle le Dernier Enfant de dragon se serait allié à la Confrérie. Cependant, Tori Schafer, l'autrice du livre, a confirmé que les descriptions du livre ne sont que des issues possibles.

Galerie

Références

  1. 1,0, 1,1 et 1,2 La vérité de la Mère de la nuit
  2. 2,0, 2,1 et 2,2 Feu et ténèbres
  3. Bravil : fille Niben
  4. 4,0, 4,1, 4,2 et 4,3 Témoin sacré
  5. Disciples du Renard gris
  6. Guide de poche de l'Empire, Troisième édition/Toutes les ères humaines
  7. Une offre alternative dans Daggerfall
  8. Le mensonge que nous nous racontons
  9. Quête Exécuter Severa Magia dans Morrowind
  10. 10,0 et 10,1 Journal d'un traître
  11. Dialogue de Mathieu Bellamont dans Oblivion
  12. Quête Honore ta mère dans Oblivion
  13. Quête L'histoire d'Uther dans Legends
  14. Quête Silverhome on the Water, Uther's Suite dans Legends
  15. Quêtes Night Mother's Crypt et Night Mother's Crypt Part 2 dans Legends
  16. 16,0 et 16,1 Journal de Cicéron
  17. 17,0 et 17,1 Quête Gloire à Sithis ! dans Skyrim
  18. Courrier du Cheval noir: Rituels de la Mère de la Nuit
  19. Dialogue de Nevusa dans ESO
  20. L'éclat dans la nuit
  21. Quête Les Crocs de Sithis dans ESO
  22. Récompense de quête Pull The Last Fang dans ESO
  23. Dialogue de Sharava dans ESO
  24. Le sombre époux
  25. Dialogue de Regarde-Sous-Les-Cailloux dans ESO
  26. Dialogue de Shéogorath dans Skyrim