Lore:Magnus Septim

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Empereur Magnus Septim I
Race Inconnue Genre Masculin
Naissance 3E 79
Décès 3E 145, 8 plantaisons
Règne 3E 140-
3E 145
Souverain(e) précédent(e) Céphorus I
Souverain(e) suivant(e) Pélagius III

Magnus Septim I[1] était le onzième monarque de la dynastie Septim, l'ancienne famille dirigeante du Troisième Empire de Tamriel. Il fut précédé par son frère aîné, Céphorus I, et succédé par son fils Pélagius III. Magnus I hérita du Trône rubis durant les dernières années de sa vie et son règne fut court, se terminant à sa mort cinq ans plus tard.[2]

Biographie

Jeunesse

Magnus Septim était le cadet et second fils de l'empereur Pélagius II et de sa deuxième femme, Quintilla de Camlorn. Il est né en 3E 79, deux ans après son frère Céphorus.[3] Vers la fin du premier siècle de la Troisième ère, pendant qu'il était un jeune adulte, Magnus vivait à Almalexia, où il servait de conseiller dans la cour royale[3] du roi Symmachus et de la reine Barenziah.[4] Lorsqu'il avait dix-neuf ans, en 3E 98, Magnus fut présent pour les funérailles de son père Pélagius II et le couronnement de son successeur, le demi-frère aîné de Magnus, Antiochus I. En 3E 109, Magnus avait marié la reine cyrodilique de Lilmoth, Hellena[Note 1], qui représentait bien les intérêts de l'Empire. Plus tard, en 3E 119, son règne fut marqué d'un grand succès et il maintenait d'excellentes relations avec les autres royaumes, tout comme ses frères et sœurs.[5] C'est à cette époque que le fils de Magnus, Pélagius III, est né.[6][Note 2] Il était aussi le père d'une fille nommée Jolèthe[1][7], ainsi que d'autres fils et une autre fille tous décédés avant 3E 137.[7]

La Guerre du Diamant rouge

L'année suivante, Antiochus I mourut, et sa fille Kintyra II était censée lui succéder en tant qu'Impératrice de Tamriel. La famille impériale était présente à son couronnement et témoin du célèbre discours de Potéma diffamant l'héritière avant qu'elle ne soit bannie de la cour.[8][9] En 3E 121, la Guerre du Diamant rouge éclata et divisa l'Empire en deux. Magnus et Céphorus I étaient tous les deux au front du combat avec Potéma et ses alliés dans le nord. Magnus, avec ses troupes argoniennes, affronta les forces de Potéma en Morrowind et Bordeciel, et malgré leurs succès durant les saisons chaudes, il battaient en retraite pendant les saisons froides, ce qui fit durer la guerre au moins deux ans de plus qu'absolument nécessaire.[10]

En 3E 127, le roi Magnus et la reine Potéma se confrontèrent à la Bataille de Rapastre. À ce moment, Uriel III avait été capturé pendant la bataille d'Ichidag, à Lenclume. Magnus avait le dessus dans les ruines du château de Kogmenthist, mais Potéma, enragée par la capture de son fils, le força à battre en retraite en attaquant personnellement son flanc le plus faible, remportant la victoire.[10][11] Malgré sa victoire, le pouvoir et l'influence de Potéma s'éteignirent jusqu'à ne s'étendre que dans son domaine, le royaume de Solitude. Du Palais bleu, elle monta une série d'attaques contre ses frères en se servant de nécromancie pour créer une armée morte-vivante. Potéma mourut dix ans plus tard en 3E 137 suite au Siège de Solitude, et le fils de Magnus, Pélagius III, lui succéda. Trois ans plus tard, l'empereur Céphorus I mourut d'une chute de cheval, et Magnus le remplaça à l'âge de soixante-et-un ans.[7] En tant qu'empereur de Tamriel, il prit le nom de Magnus I.[1]

Règne et décès

Magnus Septim I passa son règne en tant qu'empereur à s'occuper des nations ennemies suite à la guerre, une tâche épuisante.[2] Pendant ce temps, à Solitude, le roi Pélagius III commença à montrer des signes d'excentricités alors qu'étant l'enfant aîné de l'empereur, et donc l'héritier du trône, tous les yeux étaient sur lui. Magnus décida d'arranger un mariage entre Pélagius et la duchesse de Vvardenfell, Katariah du clan Ra'athim. Les historiens proposent deux raisons probables pour expliquer ce choix: une option serait que le clan Ra'athim et son royaume, Cœurébène, s'étaient ouvertement alliés à Potéma et Uriel III, et ce mariage pouvait être une façon de réparer les relations avec Cœurébène; l'autre, plus personnelle, serait que les talents diplomatiques de Katariah ainsi que sa beauté notoire auraient pu dissimuler la folie de Pélagius.[1]

L'empereur Magnus Septim I mourut paisiblement le 8 plantaisons en 3E 145[1], quoique la légende raconte que Pélagius aurait commis un parricide. L'historien Stronach k'Thojj III croit que cela est peu probable parce que Pélagius ne visitait que rarement la Cité impériale.[2]

Galerie

Notes

  • ^  Deux sources offrent deux versions du mariage et du règne de Magnus en tant que roi. La Reine-Louve dit qu'il aurait marié la reine de Lilmoth, Hellena, qui porta son enfant, le prince Pélagius III, mais La Folie de Pelagius raconte que Magnus était roi d'Haltevoie et que la mère de ses enfants était Utheilla du clan Direnni. Bien que la première source soit une œuvre de fiction historique, la seconde est souvent discréditée pour exactement cette information. L'écrivain des deux histoires, Ted Peterson, affirme que La Folie de Pelagius dirait la vérité.[UOL 1]
  • ^  Il existe plusieurs dates possibles pour la naissance de Pélagius III. La Reine-Louve dit qu'il serait né en 3E 125, mais La Folie de Pelagius comme Ère Troisième : Chronologie abrégée disent qu'il est né en 3E 119.
  • Magnus I était le frère favori de l'empereur Antiochus.[1]

Références

  1. 1,0, 1,1, 1,2, 1,3, 1,4 et 1,5 La Folie de PelagiusTsathenes
  2. 2,0, 2,1 et 2,2 Brève histoire de l'Empire II
  3. 3,0 et 3,1 La Reine-Louve, livre IIIWaughin Jarth
  4. Guide de poche de l'Empire, Troisième édition/Morrowind
  5. La Reine-Louve, livre IVWaughin Jarth
  6. Ère Troisième : Chronologie abrégée
  7. 7,0, 7,1 et 7,2 La Reine-Louve, livre VIIIWaughin Jarth
  8. La Reine-Louve, livre VWaughin Jarth
  9. La Reine-Louve, livre VIWaughin Jarth
  10. 10,0 et 10,1 La Reine-Louve, livre VIIWaughin Jarth
  11. Biographie - La Reine-Louve

Note : Les références suivantes sont considérées comme des sources non-officielles. Elles sont incluses pour compléter cet article et peuvent ne pas faire autorité ou être concluantes.